Restauration de la nature

La restauration de la nature consiste à favoriser la régénération des écosystèmes qui ont été dégradés ou détruits, ainsi que la conservation des écosystèmes encore intacts. Des écosystèmes plus sains, avec une diversité biologique plus riche, offrent de plus grands avantages, tels que des sols plus fertiles, de meilleurs rendements de bois et de poissons et de plus grandes réserves de gaz à effet de serre.

Pour y parvenir, plusieurs méthodes sont envisageables, parmi lesquelles le recours actif à la plantation ou la diminution des pressions exercées sur la nature pour lui permettre de se rétablir seule. Le retour d’un écosystème à son état d’origine n’est pas toujours possible ou souhaitable. Le besoin en terres agricoles et en infrastructures reste présent dans des régions auparavant forestières par exemple.

Les écosystèmes constituent la trame de la vie sur terre. Un écosystème est constitué de tous les organismes vivants et des interactions entre eux et avec leur environnement dans un milieu donné. Ils existent à tous les échelles, partant du moindre grain de sol jusqu’à la planète toute entière, et ils comprennent les forêts, les cours d’eau, les zones humides, les prairies, les estuaires et les récifs coralliens. Les villes et les terrains agricoles contiennent des écosystèmes modifiés par l’homme.

Les écosystèmes nous procurent des avantages inestimables. Parmi ces bénéfices nous avons un climat stable et un air respirable; la fourniture en eau, en nourriture et en matériaux de toutes sortes; et la protection contre les catastrophes et les maladies. Les écosystèmes naturels sont importants pour notre santé physique et mentale, et pour notre identité. Ils abritent une faune précieuse. Nombreux les considèrent comme une source de merveilles et de spiritualité.

Planter des arbres est sans nul doute la méthode la plus efficace et la plus naturelle pour absorber le CO2 de l’atmosphère et ainsi limiter le réchauffement climatique. En moyenne, la plupart des estimations considèrent qu’un arbre nouvellement planté stocke entre 10 et 50 kg de CO2 par an (avec une moyenne de 20-30 kg par an pour la plupart des arbrescommuns).

L’enjeu est donc de non seulement réduire nos émissions de CO2 ET d’absorber l’excès de carbone dans l’atmosphère.

Notre association, le Free Spirit, lance son programme de reforestation de la planète appelé « RE-GREEN THE PLANET » et se fixe pour objectif de planter 100 000 arbres dans le monde durant ces prochaines années. Inspiré par le travail de la militante écologiste kenyane et du Prix Nobel Wangari Maathai, qui a planté 30 million d’arbres pendant 30 ans, le Free Spirit rejoint ainsi l’effort global de toutes les organisations et de tous les citoyens engagés dans la reforestation de notre magnifique planète.

Entre 2008 et début 2010, le Kenya, l’un des pays d’Afrique de l’Est, a été touché par une grave sécheresse. En raison du manque de précipitations annuelles, les terres arides et semi-arides du Kenya sont très sensibles à la sécheresse et aux inondations. Ces terres sont impactées par les effets croissants du changement climatique et le risque de désertification.

Free Spirit plantera plus de 100 000 arbres dans le Mara. Le Mara, au Kenya, fait généralement référence à la Réserve nationale de Maasai Mara. Il s’agit d’une réserve de faune sauvage située dans le sud-ouest du Kenya, adjacente à la frontière avec la Tanzanie. La réserve tire son nom du peuple Maasaï, une ethnie de la région, et de la rivière Mara qui traverse la réserve. La réserve nationale de Maasai Mara est mondialement célèbre pour sa faune abondante et diversifiée, en particulier lors de la migration annuelle des gnous et des zèbres, l’un des plus grands spectacles de la nature. Chaque année, des millions de gnous, de zèbres et d’autres herbivores migrent du parc national du Serengeti en Tanzanie vers le Maasai Mara à la recherche de pâturages frais. Cette migration massive est accompagnée de prédateurs tels que les lions, les léopards et les guépards, ce qui en fait une opportunité exceptionnelle pour l’observation de la faune.

Les paysages du Maasai Mara sont composés de vastes plaines, de collines et de rivières, offrant un habitat varié pour de nombreuses espèces animales. Les visiteurs peuvent y faire des safaris pour observer de près les animaux sauvages dans leur environnement naturel. La réserve nationale de Maasai Mara est l’une des destinations les plus populaires au monde pour l’écotourisme et l’observation de la faune. Elle joue un rôle essentiel dans la conservation de la faune et dans l’économie du Kenya grâce au tourisme.

La communauté locale cohabite avec la faune sauvage dans cette région du Kenya. La plantation des 101 250 arbres servira ainsi à restaurer les écosystèmes, à les préserver et à reconstruire l’habitat naturel des espèces animales. Les arbres permettront aussi de créer un nouveau réservoir de carbone, de régénérer les terres et les nappes phréatiques de la région.

En tout, cinq espèces d’arbres ont été sélectionnées pour nos plantations en raison de leur résistance à la sécheresse, de leur valeur économique (vente de fruits et de plantes médicinales) et de leur capacité à capter le carbone :

• Acacia Xanthophelea
• Acacia Seyal
• Acacia Gerrardii
• Olea Africana
• Sesbania Sesban

Hautement résistant au froid et à la sécheresse, l’acacia est utilisé pour « verdir » les sols pauvres. Il fixe également l’azote, améliorant ainsi la qualité du sol dans lequel il est planté. Relativement moins connue, la Sesbania est un petit arbuste exotique. Sa croissance rapide, sa résistance à la sécheresse et sa généreuse floraison estivale sont impressionnantes. Les plantes de Sesbania sont des légumineuses fixatrices d’azote utilisées en Afrique subsaharienne pour améliorer les sols. Olea, plus communément connu sous le nom d’olivier, est une espèce d’arbres ou d’arbustes de la famille des Oléacées que l’on trouve en Afrique, en Asie et en Europe méditerranéenne. Certaines variétés de cet arbre ont été domestiquées et cultivées pour devenir l’olivier.

EcoLearning Together (Ecolearners) travaille depuis plus de trois ans à la résolution de la crise climatique grâce à la restauration des écosystèmes urbains. Nous sommes une organisation dirigée par des jeunes engagés dans la lutte contre les inégalités liées au changement climatique en maintenant nos villes exemptes de déchets, en éliminant les espèces envahissantes nuisibles et en réintroduisant des plantes indigènes qui favorisent la biodiversité. En tant qu’organisation à but non lucratif dirigée par des jeunes, nos sections opèrent partout dans le monde pour nettoyer ces écosystèmes et protéger la biodiversité, permettant ainsi à des jeunes de tous âges de s’épanouir. Nous sommes entièrement gérés par des bénévoles et des étudiants !

EcoLearning Together réalisera la plantation d’environ 3000 espèces natives différentes tout au long de l’année 2024. Cela se fera dans nos différents sites de restauration. Tout d’abord, les déchets et les espèces envahissantes de la région seront éliminés. Notre objectif est de restaurer et de surveiller environ 65 hectares de terre avec nos antennes au Nigeria et au Kenya.

Environ 1500 arbres de Grevillea seront plantés au Kenya, en commençant par Bungoma. Ces arbres seront plantés à partir de graines et surveillés jusqu’à leur croissance. Les arbres de Grevillea sont connus pour leur rôle dans les écosystèmes au Kenya, fournissant à la fois un abri et étant utiles pour la séquestration du carbone.

L’antenne de Cross River, au Nigeria, plantera environ 1500 à 2000 arbres natifs, notamment des palmiers africains (palmiers à huile et d’Afrique de l’Ouest), des bananiers et des amandiers. Cela commencera à Ogoja. Toutes ces plantations seront dirigées par des étudiants, et toutes les plantes natives seront surveillées pour s’assurer qu’elles prospèrent.

Face au constat de l’importance des populations autochtones dans la préservation de la biodiversité et la lutte contre la déforestation, l’association Jiboiana a été créée en 2020 dans l’objectif de créer un pont entre les peuples autochtones et le monde occidental.

Nous souhaitons ainsi soutenir la préservation du Vivant et de ses cultures ancestrales, initier une démarche de transformation des esprits et de la relation des peuples à la Nature, pour générer un impact positif de changement d’être au monde. Nous soutenons les « gardiennes et gardiens de la Terre », en créant des projets qui soutiennent leurs initiatives environnementales et sociales, notamment…

• Projets de reforestation, dissémination de pratiques agroforestières et conservation des forêts 
• Projets de sensibilisation et d’appui à la préservation des cultures autochtones, à travers des voyages de représentants en Europe
• Projets d’appui au développement des communautés et lutte contre la pauvreté 

Nos projets permettent de contribuer à :

• L’autonomie alimentaire et économique des communautés autochtones
• La préservation de la biodiversité qui demeure grâce aux peuples autochtones, et la reforestation qui renforce cette biodiversité
• L’accès à l’eau potable
• Le développement de l’artisanat local, de partenariats et la transmission de la culture autochtone, et soutien notamment aux femmes
• Leur présence à l’international et aux tables des négociations, comme à la COP, au Parlement Européen et à la Commission Européenne

Dans le cadre de PLANET 2024, Jiboiana lance un projet de reforestation agro-écologique:

Plantation de plus de 9,000 arbres, ainsi que des légumes, dans un principe de permaculture afin d’enrichir les sols et faire revenir la biodiversité, ainsi que de pourvoir l’autonomie alimentaire aux communautés Huni Kuin – le tout sur des zones précédemment déforestées.